Ses artistes

Le projet pilote et ses artistes

En symbiose avec la municipalité et les habitants de la commune de Le Chambon-sur-Lignon, trois artistes européens réunissent leurs talents, leurs compétences, leurs engagements et leurs savoir-faire pour ériger le point de départ du parcours.

Cette réalisation collective se base sur leur approche originale et complémentaire du matériau bois, des formes, de l’espace et du temps, leur plasticité, leur connivence, leur lucidité, leur compréhension immédiate et intuitive des enjeux et finalité de cette aventure d’envergure européenne.

Mireille FULPIUS, Franco-suisse

Aborder la question de la verticalité, de la spiritualité et de tout ce qui nous lie au mystère de notre présence au monde.« Le parcours artistique inscrit dans le projet Motabilem m’intéresse parce qu’il est transversal et fédérateur et propose aux visiteurs une expérience immersive. Solliciter l’art pour mettre en lien la diversité des territoires européens et leurs usages culturels est cohérent avec mes convictions d’artiste et de citoyenne. »

Christophe GONNET, Français         

Se confronter à l’horizontalité, le cheminement, la transversalité, ce qui permet le franchissement des frontières, la rencontre avec autrui, le partage des idées, des biens, la circulation des personnes.

« Ma rencontre avec le projet Motabilem porté par Hélène de Crécy d’une part, puis la rencontre avec la commune du Chambon-sur-Lignon par la suite, se sont imposées comme l’évidence de coïncidences rares et précieuses. À l’aube de ce nouveau millénaire, frappé par la fragilisation de nos milieux extérieurs comme par l’ébranlement plus intérieur des certitudes qui fondent notre humanité, il me semble plus impératif que jamais de re-questionner notre place sur terre et notre capacité à pouvoir véritablement l’habiter. Une œuvre dont l’intériorité, réinvente l’extériorité du monde. »

Marc de ROOVER, Belge

Marc de Roover travaille avec la circularité, le mouvement gravitationnel des planètes, le cycle de la vie, les échanges intergénérationnels.

« Un arbre ne s’explique pas, il se plante. Il devient une présence. Il devient paysage, et il se reproduit. C’est tout et ça suffît.

Il en est de même pour l’œuvre d’art. Elle se plante. Avec une grande évidence. Se plante dans son lieu.
Elle se plante dans l’œil et le cœur de l’observateur.
Et puis, elle se reproduit. Nous ne savons pas comment, mais elle se reproduit.

Une bonne œuvre d’art sème et essaime. Sans mots… Depuis longtemps, je trouve qu’il faut pouvoir toucher une œuvre d’art, accéder à son intériorité, s’asseoir dessus, se promener dedans ou dessus. Je trouve qu’une œuvre devrait nous entourer, comme une belle pièce de maison vous enveloppe. Voilà pourquoi je me sens proche de l’architecture.

Ce n’est pas étonnant que je me sente proche des idées et des démarches de Motabilem.Un autre aspect dans le projet pilote à Chambon-sur-Lignon, c’est la synergie qui peut se produire entre les trois artistes, qui ont une approche de l’art qui converge, sans être identique. »